jeudi 28 février 2008

Accro(c)

Quand ma connexion à Internet décide de me lâcher (ce qui est fréquemment le cas ces temps-ci), elle emporte avec elle une bonne partie de mes moyens.
Bah oui, faut comprendre : Internet pour moi, c'est une partie de mon cœur, au moins un de mes poumons et la quasi-totalité de mon cerveau… Imaginez qu'on vous ampute de tout ça : vous ne seriez pas beau à voir.

En l'occurrence, les pannes répétées que je subis me mettent dans une rage que je ne saurais décrire. D'autant qu'elles arrivent toujours au moment où je voudrais regarder les annonces immobilières, la météo ou le programme télé, où j'ai besoin d'informations sur les emprunts ou les prestations de la CAF, où je voudrais, comme par hasard, collecter des ressources pour mes cours ou des coloriages pour les filles. Je ne vous parle même pas de toutes les informations importantes que je reçois par mail, et de tous les mails improbables que j'attends (improbables, oui, parce qu'en général, vous envoient des mails les gens qui vous connaissent, et il y a peu de chance, donc, pour que le Prince Charmant débarque de manière impromptue dans ma boîte de réception) ou de la mise à jour de ce blog et de la visite des vôtres…

Bref. Pour toutes ces (bonnes) raisons, lorsque les onze petites diodes de mon joli modem se mettent à clignoter en même temps, m'indiquant par là que je suis coupée du reste du monde, je panique.

Ainsi donc, ce matin, alors que je devais imprimer un document trèèèèèès important (qui, comme tout document trèèèèèès important qui se respecte, était une urgence absolue), mes petites diodes s'en donnaient à cœur joie pour la x-ième fois de la matinée. Par chance, le document en question était dans mes archives, et je n'avais qu'à lancer l'impression. Ce que je fis.

Et là : message d'erreur. Arrrrrrrgh ! Après l'Internet, voila-t-y pas que l'imprimante s'y met aussi. Je prends sur moi, relance l'impression une fois, deux fois, trois fois, dix fois : toujours le même message. Et dire que si j'avais Internet, je pourrais lancer une recherche du code d'erreur pour obtenir de l'aide. Mais là, non : c'est foutu, je suis bel et bien coupée du monde. Je peste après Windows et à peu près le monde entier, je jure comme un charretier, je ne sais plus quoi, de l'ordinateur, du modem ou de l'imprimante, je vais passer par la fenêtre. Je me lance dans la désinstallation/réinstallation de l'imprimante, je m'énerve, je m'énerve, mon œil noir se pose sur les diodes vertes et retombe, un peu par hasard, sur un câble USB qui traîne sur le bureau… Hum. Forcément, une fois l'imprimante reliée au PC, ça a tout de suite mieux fonctionné.

Quand je vous dis que ça me rend nerveuse…

3 commentaires:

BZH Matth a dit…

Patience, le Prince Charmant finir par oser t'écrire un mail. En plus, tu as tout bien fait pour, ton adresse est disponible.

Qui avait débranché le câble?

DdM a dit…

BZH Matth > Ce que j'aime de la Vie, c'est qu'elle finit toujours par vous apporter la preuve que vos grandes théories sont fausses... et qu'un Prince Charmant peut débarquer dans une boitàmail au moment où l'on s'y attend le moins.

Le câble ? Débranché par moi : il n'y a que moi à vivre chez moi et utiliser mon PC ! Mais le PC est portable... et pas l'imprimante. Il est donc fréquent qu'ils ne fassent pas corps tous les deux.

BZH Matth a dit…

Le PC et l'imprimante ne sont pas unis pour la vie, pour le meilleur comme pour le pire, eux.