vendredi 29 août 2008

Aux arômes de Provence #1

Un mercredi matin d'août, sur le marché de Bagnols-sur-Cèze, dans un angle de la place Pierre Boulot (tu parles d'un nom pour une vacancière comme moi !), une rencontre tout en couleurs, en saveurs et en odeurs...












Découvrez Bénabar!

mercredi 27 août 2008

Du soleil dans l'assiette

Hormis le fait que cette nouvelle photo vue sur mon écran de portable me paraît bien pâlichonne*, il s'agit toujours du clafoutis aux abricots et à la lavande évoqué ici et présenté , et qui semblait vous donner l'eau à la bouche.

(*ça doit venir du fait que je suis de retour en Bretagne où le soleil tape nettement moins fort que dans d'autres régions de France !...)

Ce n'est pas que je cherchais à tenir secrète la recette, mais juste que je n'ai pas vraiment pris le temps de la mettre en ligne... je me rattrape donc ce soir, même si j'imagine que les abricots que vous aviez achetés le 14 août font une drôle de tête aujourd'hui...

Bref, soyons sérieux ; la recette dit qu'il faut 700g d'abricots (soit 500g de fruits dénoyautés). Moi je dis que quand on aime, on ne compte pas, et que vous pouvez en mettre autant que vous voulez tant qu'ils rentrent dans le plat. Par contre, dénoyautés et coupés en deux, c'est tout de suite mieux.

Après, ma foi, il suffit de mélanger avec soin 60g de farine, 125g de sucre, 4 oeufs (entiers, mais sans les coquilles, hein !), 30g de beurre (un peu mou ou fondu, c'est plus facile) et 1/4 de litre de lait. Vous versez ça dans un moule bien beurré, vous disposez les moitiés d'abricots et hop, au four pendant 40-45 minutes.

Pour ceux qui n'ont pas peur de ne plus rentrer dans leurs jeans cet hiver, il y a moyen de mettre des petits morceaux de beurre par-dessus avant d'enfourner (30g à nouveau).

Quand c'est cuit et avant que vous vous jetiez dessus pour tout dévorer, vous pouvez saupoudrer de sucre vanillé et, bien entendu, de lavande (parce que ça ajoute une jolie touche de bleu et un petit goût bien sympathique bon, en "vraie" cuisine, on parle plutôt de "goût subtil").

Une remarque toutefois : selon la taille de votre plat (souvent conditionnée par la taille de votre four, d'ailleurs), ces quantités peuvent même vous permettre de faire DEUX clafoutis ! Elle est pas belle, la vie ?

Allez, tous en cuisine, et n'oubliez pas de m'en dire des nouvelles !


***

Pour une recette plus académique* et écrite comme si elle sortait d'un vrai livre de cuisine, je vous invite à suivre cette version parue sur "A notre sauce" !

*Cela dit, même en vrac, la mienne a été testée et approuvée par ceux qui y ont goûté !! (n'est-ce pas BZH Matth ?!!)

jeudi 14 août 2008

Gourmande

Avec moi, le tag s'arrête là

Te souvient-il, lecteur, de l'ère lointaine où ce que l'on appelait courrier véhiculait des "chaînes" ? Ces lettres que l'on te demandait de recopier et réexpédier et en contrepartie desquelles on te promettait ta place au Paradis ? Ces lettres qui te coûtaient des timbres, des enveloppes et du papier, sans compter les heures perdues et les crampes au poignet, mais qui te donnaient aussi tout le temps de te rendre compte de ta connerie, surtout quand arrivaient les lignes "renvoie ce message à sept personnes et tu vivras heureux sept ans ; si tu ne le fais pas, le malheur s'abattra sur toi et toute ta famille sur sept générations" ?

Aujourd'hui, tu n'as plus qu'à cliquer sur "transférer à tout ton carnet d'adresse" et le tour est joué ; c'est tout juste si tu prends le temps de lire ce que tu fais suivre, l'intérêt résidant uniquement dans le fait de pourrir les boîtes mails de tes contacts. On ne te promet plus le bonheur éternel (encore que !), mais on te fait miroiter richesse et prospérité proportionnelle au nombre de personnes que tu auras enquiquiné. Pour ma part, je vais continuer d'attirer sur ma descendance et moi-même les foudres d'un destin maléfique, car mon carnet d'adresse est aussi consistant qu'un mirage dans le désert de Gobi.

Ce qui est formidable, c'est que même le monde des blogs est contaminé par le phénomène avec ce que l'on y appelle un tag, sabir franglais dont je n'ai pas encore bien extrait toutes les racines, mais que nous n'avons pas hésité à verbaliser, conjuguer, participe-passer : ainsi donc, j'me suis faite taguer, j'ai été taguée. A la bonne heure !

Dans le principe encore, pourquoi pas, mais alors faut voir c'qu'on nous d'mande ! C'est la deuxième fois qu'on m'y prend, et autant pour la première, je m'étais sentie inspirée et j't'avais bouclé ça en photos, s'il te plait ; autant là, ça part trop dans tous les sens pour se donner la même peine ; et puis, il faudrait fouiller dans des archives pour y traquer l'indice, et je ne suis pas sûre d'en avoir envie. Désolée BZH Matth donc, puisque non seulement je relève le défi après la bataille, mais en plus je le fais par-dessus la jambe.

Faut dire que le questionnaire n'inspire pas la cohérence : quand tu lis les feuilles de réponses des candidats, tu as l'impression qu'ils n'ont aucune suite dans les idées. Qu'on se le dise tout de go : le tag auquel je vais participer est d'une nullité assez affligeante, mais pour faire honneur à celui qui m'a élue, je m'en vais jouer le je(u).

Il y a dix ans… ben autant te dire tout de suite que j'avais dix ans de moins et que j'étudiais le parcours pour devenir ce que je suis devenue dix ans plus tard.

5 endroits où j'ai vécu : pourquoi diable faudrait-il que j'aie vécu dans cinq endroits différents ? J'ai jamais dit que dix ans plus tôt, je voulais être globe-trotteur !

Cela dit, si je n'ai vécu que dans trois régions différentes (la Dordogne, Bordeaux et la Bretagne), c'est quand même le septième toit que j'ai sur la tête. Maintenant, je ne suis pas convaincue que la curiosité du lecteur soit affûtée au point de vouloir connaître les détails (en revanche, le lecteur fidèle sait déjà que je viens de déménager en face de mon ancien chez moi, et que je pourrais re-déménager d'ici une bonne année dans un chez-moi un peu plus définitif).

3 plats que j'adore : alors là, ça me coupe le souffle : faudrait avoir vécu dans 5 endroits différents, mais se limiter à trois spécialités culinaires ?! Pour ma part, je préfère de loin manger à déménager, et des plats que j'adore, je pourrais t'en faire un livre de recettes ! Tiens, ben rien que pour te donner un peu l'eau à la bouche, lecteur chéri, j'm'en vais te poster une photo de clafoutis à l'abricot et à la lavande que j'ai faits le week-end dernier (j'ai fait le clafoutis ET la photo !) et qui était vraiment trooooooop bon (merci à ma grande sœur pour la recette :-))

5 choses que j'ai faites aujourd'hui :

- ben… répondre à ce questionnaire, déjà, et mine de rien, ça t'occupe le cerveau et les mains un petit moment !

- post-traité, encadré et signé la photo qui va te donner faim au point que tu vas me supplier de t'inviter chez moi pour le goûter...

- dormi, oui oui, tu as bien lu, j'ai fait une sieste monumentale, comme si j'étais fatiguée d'être en vacances

(zutalor, ne me dis pas que je n'ai fait que trois trucs aujourd'hui, sinon je ne vais pas pouvoir répondre à une seule question correctement, et je vais être recalée)

donc…qu'est-ce que j'ai bien pu faire aujourd'hui… ah oui ! J'ai aussi :

- écrit des mails

- visité les blogs que j'aime bien et même parfois, laissé des commentaires pour dire à leur auteur que j'apprécie ce que je trouve chez eux : la classe, non ?

(yes ! j'ai fait 5 choses aujourd'hui !!)

Et puis, dernière question,... tintiiiiiin : ce que je ferAI si j'étais riche ?!!

Là, je t'arrête, ami lecteur, car il y a une incohérence temporelle. En effet : soit c'est ce que je ferAI quand je SERAI riche (ce qui suppose donc que je serai riche un jour, ce qui, en soi, ne me déplairait pas, mais que je ne sens pas vraiment bien parti), soit c'est ce que je ferAIS si j'ETAIS riche (mais que je ne fais pas du fait que je ne le suis pas)…

[Et oui, je dis stop à la faute de grammaire véhiculée sans complexe de blog en blog]

Et bien, figure-toi que pour connaître la réponse à cette question, je vais te faire voyager, cher lecteur, chez Kitsie, même, et à ce billet-ci en particulier, parce qu'elle avait posé la question avant ce tag et que j'y avais répondu de bon cœur.

Et voilà, maintenant tu sais tout.

En fait, tu ne sais rien de plus sur moi que tu ne savais déjà avant de lire ce billet, sauf peut-être que je me suis mise au clafoutis à l'abricot (alors que jusque-là, tu ne connaissais que la charlotte aux deux chocolats, le fraisier made by myself et les cornes de gazelle). Mais moi au moins, je peux dormir sur mes deux oreilles (même si je dois dire que c'est super inconfortable), car j'ai accompli ma mission bloguienne !!

Par contre, comme je ne suis pas du genre à balancer des patates, chaudes de surcroît, sur mes invités, mais plutôt du genre à leur passer le plat pour qu'ils se servent eux-mêmes, je ne montrerai personne du doigt pour poursuivre cet abomitag. Pas même ceux qui écrivent (parce que ceux qui ne postent que des photos, ils ont une excuse toute trouvée)... tu sais, des gens comme Wini, Morcheeba, CPEchou, Barnabé ou bien d'autres encore...