dimanche 18 mai 2008

Brasser de l'air

J'en cumule tellement en ce moment que : et d'une, vous finiriez par ne plus y croire, et de deux, je n'arrive plus à en rire.





(Photos de Dordogne)

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Molto suggestive queste foto!
Complimenti all'autrice.

DdM a dit…

ADV > Grazie !

Anonyme a dit…

Très belles photos, qui collent à l'actualité : http://www.fdmf.fr/
Courage ! Le vent finit toujours par tourner...

Zygene a dit…

J’adore les moulins à vent et toutes les histoires qui sont faites dessus.
Comme bien sur la plus connue, celle de « Don Quichotte » ou la folie de l’être humain.

DdM a dit…

Kitsie > Merci pour la culture (MDR !) : je ne savais même pas !...
Merci pour les encouragements...

Fabrice > J'avais vu ça sur ton blog en effet...

BZH Matth a dit…

Bien vu pour les moulins !
Besoin de changer d'air? Dernières photos de vacances = envie de vacances?

(pourquoi la dernière photo n'a pas son cadre noir comme les autres?)

Michel P a dit…

Il y en a de très beaux sur le chemin de la côte qui va de Cancale à Pontorson, via St Brodelaire.
Mais tel que tu sembles les présenter, ils me font irrésistiblement penser à ces vers de Cendrars, sortis de son interminable "prose du transsibérien" :
"Les roues sont les moulins à vent du pays de Cocagne
Et les moulins à vent sont les béquilles qu'un mendiant fait tournoyer
Nous sommes les culs-de-jatte de l'espace
Nous roulons sur nos quatre plaies
On nous a rogné les ailes
Les ailes de nos sept péchés"
N'y aurait-il pas un peu de cela ?

DdM a dit…

BZH Matth > Besoin de changer d'air, probablement. Envie de vacances, incontestablement. Mais contrairement aux moulins, lorsque je brasse de l'air, ça ne sert à rien.

O Capitaine, mon Capitaine > J'aurais bien besoin de reprendre des cours de littérature, moi...
A lire et relire le passage cité, je crois pouvoir répondre désormais que oui, il y a de cela.

Michel P a dit…

Il est sublime ce texte, si tu descends un peu sur l'adresse que je t'ai filée, tu trouveras un billet qui y fait référence, avec un lien vers une très belle mise en page internet du long poème de Cendrars.
C'est amusant : c'est une autre façon de dire "beaucoup de bruit pour rien". Je me doutais bien qu'il y avait un peu de cela. Sûrement que je dois y être réceptif...

DdM a dit…

Là encore, je ne manquerai pas de le lire, quand je disposerai de conditions plus favorables… Pour l'heure, j'apprends la patience, l'attente et l'élasticité du temps : ce que j'aurais fait "dans la foulée" auparavant, je me vois contrainte de le remettre à plus tard… pour mieux le savourer sans doute.

Michel P a dit…

Alors ce billet sera moins éphémère que les autres... :-)