mardi 27 mai 2008

S'enflammer


En passant...

Les jours passent. Internet at home n'est plus qu'un lointain souvenir, et je jongle entre le pc du lycée pour consulter mes mails (dont vos commentaires) sans pouvoir y répondre, et le portable sur le parking du MacDo. Avec un petit peu de temps et beaucoup d'organisation, c'est jouable, à défaut d'être satisfaisant.
Mais du temps, je n'en aurai plus jusqu'à la semaine prochaine. A la place, je vais voir défiler des kilomètres et des candidats à l'oral d'anglais, de sauvages assassins de la langue de Shakespeare qui font, eux aussi, beaucoup de bruit pour rien. Qu'à cela ne tienne, cette année je serai armée de mon thermos de café et de quelques morceaux de sucre pour ne pas risquer de tourner de l'œil à l'entrée du douzième candidat de la matinée, sans pause d'aucune sorte – certains établissement savent prendre soin de leur personnel en vous mitonnant des plannings du chef aux petits oignons, et croyez-moi, ce n'est pas toujours facile à digérer.
Bref, tout ça pour dire à mes fidèles commentateurs que si je ne réponds pas, ce n'est pas que je boude ni que je les snobe, mais juste que je suis dans l'impossibilité de le faire. Et si je feinte en demandant à Blogger d'envoyer des photos à ma place pendant mon absence, c'est juste pour pouvoir me dire "tiens, ça a changé ici" à mon retour.

dimanche 25 mai 2008

Bonne fête Maman !


Aujourd'hui, les bisous, c'est nous qui les faisons !!

En vrac




Quelques photos en attente d’on ne sait quoi,
La nécessité de ranger, classer, faire de la place,
L’envie de leur accorder un second souffle,
Les souvenirs qui y sont liés…
Les regrouper par format, les assembler par affinité,
Les retrouver ensemble et occuper une soirée,
Les regarder, les apprécier, les partager…

dimanche 18 mai 2008

Envie de raccrocher


Brasser de l'air

J'en cumule tellement en ce moment que : et d'une, vous finiriez par ne plus y croire, et de deux, je n'arrive plus à en rire.





(Photos de Dordogne)

mercredi 14 mai 2008

Déménagement, Acte II : tout s'apprend, en deux temps trois mouvements (mais surtout en deux temps)

Heureusement que Dame Nature a été clémente avec moi en me dotant d'une chevelure châtain claire, car si j'avais été blonde, nul ne sait ce qui aurait pu se passer…

J'étais très fière d'être arrivée à bout du branchement de mon lave-linge, après de longs efforts de contorsion. Remarquez que les robinets d'arrivée d'eau sont toujours très bien cachés derrière les tiroirs les plus étroits du meuble de salle de bain. Et que lorsque vous avez ma chance, la longueur du tuyau, compte tenu de la distance à parcourir, est à peine suffisante pour aller de la machine au robinet. Et que vous choisissez la journée la plus chaude de l'année pour vous livrer à ce genre d'activité… Enfin bref, le tuyau vissé, l'évacuation d'eau raccordée, la machine branchée et calée au millimètre pour ne pas risquer d'arracher toute la plomberie, je pousse un soupir de soulagement que même mes voisins du troisième ont du entendre. C'est à ce moment que je me souviens que j'avais soigneusement placé au dos de la machine les quatre grosses vis destinées à bloquer le tambour pendant le déménagement. Le "oh non" qui a suivi, je pense que mes anciens voisins de l'immeuble d'en face ont du l'entendre…

Il y a eu des événements plus minimes tout de même. Comme le bouchon de la baignoire - en sabot, soit dit en passant, et en émail tellement usé que ce n'est plus de l'émail, c'est tout granuleux et si tu frottes trop fort avec une éponge, ça t'abîme l'éponge sans t'enlever les taches. Le bouchon avait du subir les mêmes ravages du temps (et devait dater de la même époque : celle d'origine) : son caractère poreux en cours d'effritement donnait à l'eau une couleur noire, à laquelle se serait joint le orange de la rouille de la chaînette si j'avais laissé monter le niveau d'eau. Bref, un changement s'imposait si je voulais laisser barboter mes filles sans qu'elles changent à leur tour de couleur. Parce que je ne suis pas blonde, quand même, j'avais pris soin de mesurer l'ancien bouchon avant de me rendre dans mon magasin de bricolage préféré. Mais parce que je suis châtain clair sans doute, je n'avais pas mesuré le bon côté du bouchon et il manquait sept millimètres de diamètre…

Le plus gros morceau de bravoure fut la gazinière. Là, au risque de heurter vos délicats neurones et vos âmes sensibles, j'en ai chié.
D'abord parce qu'il a fallu changer le tuyau de gaz, trop court (pas de bol, ici, toutes les arrivées d'eau, de gaz, etc. sont sensiblement éloignées des appareils ménagers qu'on y raccorde). Même avec deux mètres de tuyau, pas un millimètre de jeu. Sans compter que celui qui a conçu la cuisine aménagée dont j'ai hérité devait être un sacré sadique. Non seulement il ne pouvait pas mettre le robinet de gaz plus loin, mais en plus il ne pouvait pas le rendre plus difficile d'accès, coincé entre le bac de l'évier et la paroi du placard. Mais j'ai vaincu. Ce qui m'a permis d'avoir le gaz… mais pas le four, qui est électrique, lui.
C'est donc là qu'arrive le "Ensuite". Ben ensuite, gros stress : pas de prise de cuisson visible à l'œil nu dans la cuisine. Fâcheux. Rien qui ne ressemble à ce que j'avais dans mon ancien appart. Et la désapprobation stricte du vendeur-du-rayon-électricité de mon magasin de bricolage préféré face à mon intention de brancher mon four comme mon grille-pain.
Ce n'est pas que je commençais à m'énerver, mais la patience venant à me manquer, j'ai démonté tout ce qui pouvait se démonter dans la partie basse de ma cuisine aménagée, pour finalement découvrir une prise aussi ancestrale que la baignoire, mais qui ferait l'affaire. Restait plus qu'à monter son coréllaire mâle au bout des fils de ma gazinière… Un vrai jeu d'enfant !
Me voilà donc repartie dans mon magasin de bricolage préféré. Une première fois. Pour constater que le 20 et le 32 ampères, ce n'est pas tout à fait la même taille et qu'il serait bon de vérifier ce dont j'ai besoin avant d'acheter quoi que ce soit. Une deuxième fois. Pour choisir entre la prise droite ou la coudée. Une troisième fois. Pour rapporter la coudée parce qu'elle ne passe pas sous la planche du fond du placard.
Le tout sans perdre une once de mon enthousiasme et/ou de mon courage.
C'est donc toute guillerette que je reviens avec ZE prise. Que j'essaye de glisser sous la planche. Et qu'elle veut pas passer, la sal…. Si j'avais eu le marteau à portée de main, je crois que j'aurais défoncé la planche ; mais recroquevillée dans mon placard, l'amplitude de mes mouvements était suffisamment limitée pour que je ne me risque à aucun mouvement de colère. J'imagine alors un subterfuge de folie pour tourner le cache dans l'autre sens et me permettre ainsi de faire passer la prise et les fils. Rassérénée, je ressors de mon placard et m'installe confortablement sur le plateau de la gazinière, armée de ma pince coupante, ma pince à dénuder et mon tournevis. Là, parce que je ne suis pas blonde, je pense bien à glisser le cache sur le fil AVANT de monter la prise (bah oui, parce qu'après, c'est foutu). Je suis trop fière de mon génie, et je monte ma prise avec un soin démesuré. Quand tout est fini (soit une bonne vingtaine de minutes plus tard, tout de même) je prends la mesure de ce que c'est que d'être châtain clair : comment fait-on pour passer un éléphant dans un trou de souris, ou, en l'occurrence, comment vais-je faire passer dans un trou de 2 cm une prise qui en fait 6 ? Autant dire qu'il m'a fallu tout redémonter et recommencer à moitié couchée dans mon placard.
Après tout ça, soit il fallait que ça marche, soit j'explosais toute la cuisine.
A priori, ça marche.

PS : mon cher opérateur téléphonique a fait tout ce qu'il fallait pour que je n'aie pas le téléphone chez moi... Alors je n'ose même pas imaginer quand je retrouverai Internet, et à quel prix !! En attendant, merci McDo...

lundi 12 mai 2008

Je bidouille...


... parce que je ne voudrais pas laisser ce blog en friches trop longtemps...

C'est le pied !


Me voilà ré-installée.
Chaque chose a retrouvé une place. Ce fut un travail de Titanide (bien qu'un autre Titan me soit venu en aide ces deux derniers jours).

Je déplore la perte de la pelle et de la balayette, du moulin à légumes et du fourbi que j'entassais dans le placard du bureau (quelques classeurs de cours sans importance)... Ils doivent bien être quelque part, mais où ?!
En contrepartie, je viens de découvrir qu'en juchant le modem sur un radiateur de l'ancien appartement, les ondes Wi-Fi traversaient allègrement la pelouse et m'épargnaient une station assise fort inconfortable dans un lieu vide. Maigre victoire, vu que la ligne de téléphone sera coupée demain, et que s'en suivront au moins 4 semaines d'interruption de services Internet.

D'ici deux heures, les filles visiteront leur nouveau chez-elles : l'heure du verdict approche.

samedi 10 mai 2008

Juste venue vous dire...

... que je suis toujours vivante, de l'autre côté de la pelouse, dans l'immeuble d'en face... Un peu engloutie sous les cartons, les muscles en compote, mais vivante :-)

En route vers de nouveaux horizons...



jeudi 8 mai 2008

mercredi 7 mai 2008

HELP ME !!!

Après avoir posté ma dernière photo, je découvre AVEC HORREUR qu'une console de vote s'affiche désormais au bas de chacun de mes billets !?!

Kessekissepasse ???

J'ai jamais demandé un truc pareil, moi !! Ce n'est pas un blog de compet' ici, c'est mon deuxième chez-moi (mon troisième ?). Et c'est un blog de vie, sans vocation littéraire ou artistique.
J'y publie ce que j'aime et j'aime ce que j'y publie. Or ce sont en général des petits morceaux d'existence qui ne demandent pas à être évalués...

Pouvez-vous m'aider à ôter cette chose de mes pages, s'il vous plait ???

Se coucher

dimanche 4 mai 2008

Déménagement, Acte I : Javel et Sanytol sont mes amis

Avouez que vous n'en pouviez plus de ne pas savoir où j'en étais de mon déménagement. Vos nombreux mails de soutien, réconfort et interrogations anxieuses (es-tu enfermée dans un carton scotché ?) vous ont trahi. Peu importe.
Résumé de ce que vous avez raté :

Mercredi : récupération des clés, état des lieux. Me suis demandé si j'avais les yeux fermés lors de ma première visite avant de signer le bail. Le temps d'acheter de la Javel en bidon de cinq litres et début de décrassage de la salle de bain. J'y passe le reste de la journée. La ligne de démarcation grisâtre à environ 1,80m du sol matérialise le passage de l'éponge en deçà de cette limite et toute l'énergie dépensée.

Jeudi : pendant que deux âmes charitables m'aident à transporter mes cartons (Balzac compte un nouveau détracteur et une fois de plus, on regrette que je ne sois pas strip-teaseuse, mais on se félicite que je ne sois pas haltérophile), je pars en croisade dans la cuisine. Après les restes de cheveux et d'ongles de la veille, je m'attaque aux miettes, dégoulinures et autres taches de mes prédécesseurs (et des autres, probablement, compte tenu du degré d'incrustation). Un tiers des murs de la cuisine est lessivé, mais moi je le suis totalement.

Vendredi : reprise du décrassage des murs de la cuisine là où je l'avais laissé. Pas vu un p***** de clou enfoncé dans le mur et dans lequel je m'explose vigoureusement un pouce. La douleur est proportionnelle au désespoir qui m'a saisie depuis deux jours face à l'ampleur de la tâche. Difficile de retrouver une bouteille de désinfectant et une boîte de pansements dans mes cartons… Pas très attirée par la couleur hémoglobine, je file à la pharmacie. Arrivée d'une nouvelle âme charitable pour m'aider à poursuivre.

Samedi : va-et-vient réguliers entre le futur ancien et le futur prochain appartement ; on ne sait plus très bien où l'on habite ; l'expression "à la maison" perd tout son sens. Pas de nouvelles des déménageurs officiels, ceux qui sont censés transférer pour de vrai la fin du mobilier la semaine prochaine. Ca s'annonce bien.
Passage au Brico du coin pour s'armer du super scotch magique qui répare tout et surtout qui empêchera une de mes filles d'aller s'entamer un doigt sur le carreau cassé de la fenêtre de sa chambre, achat de moquette premier prix pour couvrir le lino avant-premier prix qui s'arrache dès qu'on pose un pied dessus, métrage précis du salon afin d'anticiper la pose des meubles car à moins d'une avarie dans le transport final, je perds trois mètres carrés de surface mais pas de meubles.

Aujourd'hui dimanche : jour du Seigneur, priez pour nous…


***

Ca ne s'est pas vu, mais je remercie très très chaleureusement les quelques personnes que j'ai épuisées ces derniers jours, sans qui je ne m'en serais jamais sortie et qui, en dépit des différends qui ont pu nous opposer, ont été les seules sur qui j'ai pu compter en ces temps difficiles pour moi. (notez le record d'emploi du pronom relatif dans la même phrase...)