mardi 16 décembre 2008

Vie de prof... impuissante

Aujourd'hui, en rentrant de ma pause déjeuner, je passe sur le pont qui surplombe la voie ferrée et l'abattoir. Je m'étonne de la présence d'une jeune fille, appuyée à la rambarde. Elle est au téléphone.

Deux minutes après, j'arrive au lycée. Tous les regards sont tournés vers le pont. Une autre jeune fille est aussi au téléphone : elle est chargée de parler à sa copine, celle sur le pont, le temps que les pompiers arrivent pour l'empêcher de sauter.

6 commentaires:

fan a dit…

En me promenant sur les trottoirs hier soir, je faisais remarquer à mes amis le nombre de jeunes filles que l'on pouvait croiser en pleurs au téléphone. On passe à coté, on effleure leur desespoire et on continue notre chemin, impuissant spectateur. Elle est difficile à vivre parfois cette impuissance.
Je t'embrasse

DdM a dit…

Fan > Son impuissance à elle aussi doit être difficile à vivre...

Anouschka a dit…

...

Anonyme a dit…

Que dire, que cela nous touche?Je suis comme toi: où est le bras qui de sa force fera quelque chose d'utile?Qui sait ce qui sera utile? Au delà des circonstances, l'homme en général a un gouffre en soi qu'il n'est pas facile de combler, on est des êtres qui aspirent à l'infini quand tout va bien, et quand rien ne va, que dire?

Anonyme a dit…

......Je suppose que tout se termine bien...enfin...pas dans sa tete je suppose.... Tu as des nouvelles?

DdM a dit…

Anouschka > Il y a bien des situations qui dépassent nos fonctions...

10Fraction > Quand c'est le gouffre qui nous aspire, rien ne va plus... Et il est si difficile d'apprendre à d'autres à vivre heureux.

freDeric > A la veille des vacances, elle semblait moins sous l'emprise des idées noires, et je ne peux que lui souhaiter des jours plus cléments pour la nouvelle année qui se profile.