vendredi 29 février 2008

Pauvres de vous...

Le taux de fréquentation de mon blog n'est pas très élevé et se limite en général à des gens "connus". Toutefois, il arrive à certains "visiteurs uniques" (à prendre dans tous les sens du terme) d'échouer sur mon blog à la suite d'une recherche Internet. Et là, vous le savez (ou pas), des petits mouchards révèlent les liens que vous avez suivis et vos requêtes n'ont plus de secret pour moi. Ce qui donne lieu, parfois, à d'étranges bizarreries, dont je voulais vous faire part. Car si certains d'entre vous brouillent les pistes en ne passant pas par vos favoris (quoi, vous avez encore oublié de m'y ajouter ??), d'autres me laissent parfois perplexe.

Les premiers, je les reconnais aisément, car ils entrent par la grande porte, en recherchant le nom exact de mon blog, parenthèses comprises, ou mon pseudo avec respect des majuscules/minuscules. Tricheurs !

Les seconds – tous ceux que je ne revois jamais – ont des requêtes plus hasardeuses, voire surprenantes. En majorité, il s'agit de confusions entre "ado" (prononcez "eudou") et "ado" (diminutif d'adolescent). Rien de grave donc, sauf peut-être pour cette mère demandant à Google comme à sa meilleure amie "C'est quoi une mère pour un ado ?". (Là par contre, je ne peux pas savoir s'il s'agissait vraiment d'une mère ou d'autre chose, mais avouez quand même que la question est poignante.) Il faudra repasser sur mon blog d'ici une dizaine d'année, Madame, j'aurai peut-être quelques éléments de réponse. Cela dit, votre ado à vous, il aura eu le temps de devenir adulte (enfin, je le lui souhaite).

Les sous-pentes ont la cote aussi – je ne me souvenais même pas d'en avoir parlé ! Pour "l'agencement de la salle des fêtes", par contre, je suis désolée mais je ne vous serai d'aucun secours. Mais tout ceci reste presque trop normal. Passons donc aux choses sérieuses.

J'imagine trop la déception de celui (désolée Messieurs, mais j'ai peine à croire qu'une telle requête puisse être l'œuvre d'une femme) qui espérait trouver chez moi "photos + pénis + vagin". Comment, me direz-vous, est-il possible d'arriver chez moi avec de tels propos ? Ben je m'demande, moi aussi. Avec beaucoup de suite dans les idées semble-t-il. Par curiosité, j'ai lancé la même requête. 79 pages de résultats. J'ai parcouru les 19 premières et j'ai abandonné : je n'y étais pas. Mais on y trouve des adresses beaucoup plus suggestives que mon titre de blog. Alors des fois, je m'demande vraiment ce qui se passe dans la tête des gens.

Autre surprise avec "sale d'eau" (sic). Même avec une orthographe aussi douteuse, on trouve 891 résultats répartis sur 90 pages. Comment fait-on pour tomber sur moi ?

Mais mon plus grand étonnement vient d'une source qui m'était inconnue et dont j'ai suivi le lien. Il s'agissait en fait d'un site se présentant comme "un guide des métiers, complet et gratuit". Vous me direz, vu que j'y parle des mes élèves, ceci explique peut-être cela. Et bien non. Le métier recherché, en l'occurrence, était "agenceur de cuisine et de salle de bain". J'arrivais en troisième position (après deux autres blogs autant en rapport avec la question que moi). Le seul lien qui aurait pu apporter une réponse à celui/celle qui cherchait des renseignements sur ce métier, apparaissait 19 propositions plus bas.

Me permettez-vous de m'indigner contre ces faux-sites de faux-renseignements ? J'imaginais bien un de mes élèves, enfin décidé à se demander quelle poursuite d'études envisager, et tombant sur ce site. Il n'aurait pas pu, à la lecture de l'introduction, se méfier du contenu. Je cite, sans apporter la moindre modification : "Que vous soyez recruteur ou amateur en devenir pour l'emploie Agenceur De Cuisines Et De Salles De Bain, voici les site sélectionés pour la profession de Agenceur De Cuisines Et De Salles De Bain par *** (je protège l'anonymat de ce site, est-ce une bonne idée ??), ideal pour des infos sur le salaire, tarif ou devis, une formation, assurance, artisans, cabinet, ingenieurs en Agenceur De Cuisines Et De Salles De Bain sur les grandes villes comme Paris (ile de France), Marseille, Lyon, lille, Toulouse, Nice, Bordeau, Nante, Strasbour ou Toulon." Et voila comment, trois liens plus bas, vous arrivez chez moi.

Les voies des moteurs de recherche sont parfois impénétrables.

***********************************
Sans transition, et sans la moindre pitié pour la tartine de Bruno ;)

free music


Ciel breton


jeudi 28 février 2008

Accro(c)

Quand ma connexion à Internet décide de me lâcher (ce qui est fréquemment le cas ces temps-ci), elle emporte avec elle une bonne partie de mes moyens.
Bah oui, faut comprendre : Internet pour moi, c'est une partie de mon cœur, au moins un de mes poumons et la quasi-totalité de mon cerveau… Imaginez qu'on vous ampute de tout ça : vous ne seriez pas beau à voir.

En l'occurrence, les pannes répétées que je subis me mettent dans une rage que je ne saurais décrire. D'autant qu'elles arrivent toujours au moment où je voudrais regarder les annonces immobilières, la météo ou le programme télé, où j'ai besoin d'informations sur les emprunts ou les prestations de la CAF, où je voudrais, comme par hasard, collecter des ressources pour mes cours ou des coloriages pour les filles. Je ne vous parle même pas de toutes les informations importantes que je reçois par mail, et de tous les mails improbables que j'attends (improbables, oui, parce qu'en général, vous envoient des mails les gens qui vous connaissent, et il y a peu de chance, donc, pour que le Prince Charmant débarque de manière impromptue dans ma boîte de réception) ou de la mise à jour de ce blog et de la visite des vôtres…

Bref. Pour toutes ces (bonnes) raisons, lorsque les onze petites diodes de mon joli modem se mettent à clignoter en même temps, m'indiquant par là que je suis coupée du reste du monde, je panique.

Ainsi donc, ce matin, alors que je devais imprimer un document trèèèèèès important (qui, comme tout document trèèèèèès important qui se respecte, était une urgence absolue), mes petites diodes s'en donnaient à cœur joie pour la x-ième fois de la matinée. Par chance, le document en question était dans mes archives, et je n'avais qu'à lancer l'impression. Ce que je fis.

Et là : message d'erreur. Arrrrrrrgh ! Après l'Internet, voila-t-y pas que l'imprimante s'y met aussi. Je prends sur moi, relance l'impression une fois, deux fois, trois fois, dix fois : toujours le même message. Et dire que si j'avais Internet, je pourrais lancer une recherche du code d'erreur pour obtenir de l'aide. Mais là, non : c'est foutu, je suis bel et bien coupée du monde. Je peste après Windows et à peu près le monde entier, je jure comme un charretier, je ne sais plus quoi, de l'ordinateur, du modem ou de l'imprimante, je vais passer par la fenêtre. Je me lance dans la désinstallation/réinstallation de l'imprimante, je m'énerve, je m'énerve, mon œil noir se pose sur les diodes vertes et retombe, un peu par hasard, sur un câble USB qui traîne sur le bureau… Hum. Forcément, une fois l'imprimante reliée au PC, ça a tout de suite mieux fonctionné.

Quand je vous dis que ça me rend nerveuse…

En souvenir du beau temps


mardi 26 février 2008

J'ai retrouvé mon clavier

Il n'avait pas vraiment disparu, mais j'en avais quelque peu perdu l'usage. J'espère ne pas me luxer un doigt en m'en servant à nouveau. A l'origine, j'étais censée écrire sur ce blog (rien ne m'y obligeait, mais je l'avais décidé ainsi). Avec l'arrivée de mon nouveau jouet à Noël, j'ai remplacé les mots par des photos. J'en ai des stocks incroyables – de quoi faire vivre ce blog de longues années encore – même si elles ne cassent pas trois pattes à un canard. Mes textes non plus, d'ailleurs. Cela dit, mon sujet de préoccupation actuel m'inspire beaucoup : la quête d'un nouveau logement. L'affaire avance lentement, et parfois à reculons.

A la suite de la visite de cet appartement étrange évoquée ici, l'agent immobilier m'avait donné rendez-vous aujourd'hui même pour le revoir (revoir l'appartement, pas l'agent immobilier, j'insiste sur cette distinction). A mon sens, il fallait être cloche pour acheter un truc pareil, mais je devais avoir la tête de l'emploi. J'avais donc accepté cette deuxième visite. Sans l'effet de surprise lié à la découverte du lieu, je pensais pouvoir regarder d'un œil plus objectif l'ensemble, voire même envisager les travaux nécessaires pour débarrasser le salon de la salle d'eau et la monter à l'étage.

Ce matin, surprise : l'agent immobilier m'appelle, un peu ennuyé, et me dit qu'il a un souci pour la visite prévue cet après-midi. Le problème est de taille effectivement : l'appartement en question a été vendu ce week-end. Qu'à cela ne tienne, je suis assez fataliste – à mes heures perdues seulement : cela m'épargnera la fastidieuse pesée du pour et du contre et m'évitera d'avoir à regretter un choix, quel qu'il soit.

Ce qui m'ennuie, c'est que ça ne fait pas vraiment avancer mes affaires. Les jours passent, et je n'ai déjà plus que cinq mois devant moi. Et puis, je comptais bien sur cette visite pour occuper mon après-midi. Heureusement, j'ai décroché un autre rendez-vous un peu plus tard dans la journée. Cette fois-ci, je vais "visiter"… un terrain. Concept original s'il en est. Juste que la (future) maison qu'on me propose n'existe que sur les plans. Je ne suis pas convaincue que la vue de l'environnement m'aide beaucoup dans ma visualisation en 3D des plans en question. Mais bon. Faut bien se plier aux caprices des promoteurs. Un rendez-vous dans un café, surtout avec le temps qu'il fait aujourd'hui, aurait été plus judicieux.

Tout ça pour dire que dans les jours qui suivent, vous n'avez pas fini d'entendre parler de mes errements immobiliers. D'autant que, privée de mes filles jusqu'à la fin de semaine, je dispose désormais d'un temps effroyable pour débiter mes âneries.

dimanche 24 février 2008

Démo d'amour

Il faut les voir comme chien et chat, parfois,
pour mesurer toute la grâce de ces deux petites mains
glissées l'une dans l'autre...

vendredi 22 février 2008

Chambres des filles

Toujours dans la série Rooms* - je ne m'en lasse pas !! - je propose ce soir les deux dernières pièces "de vie" de notre appartement actuel : les chambes des filles. Dire que je vais pouvoir refaire toute la série dans moins de six moins ! Et puis peut-être même la refaire six mois encore après (deux déménagements coups sur coups sont fortement envisagés pour l'heure)... si après ça je ne suis pas lasse !

* Petit rappel des faits : ici, la chambre, là, le bureau, encore avant, la cuisine, le salon et la salle de bain...

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette idée d'Aby pour toutes les raisons qui suivent :

- d'abord, ça m'a permis de travailler en étroite collaboration avec mon meilleur ami, qui ne me quitte (presque) plus depuis Noël ;

- ensuite, la demande officielle de mon propriétaire de vider les lieux dans six mois me fait porter un regard différent, presque tendre, sur ce lieu que j'aime beaucoup et de fait, je me suis créé une banque de souvenirs importante ;

- enfin, l'alliance des deux points précédents m'a permis de voir des détails qui, par la force de l'habitude, finissent par passer inaperçus (la poussière sous le lit, par exemple !!) ;

- et en toute fin, cette série a constitué un petit défi personnel tant dans la sélection des clichés que dans leur agencement (même si ça ne s'est pas trop vu !!).

D'où mon acharnement... que j'étais tentée de pousser jusqu'aux lieux où l'on ne fait que passer. Il ne faudra donc pas vous étonner de voir débarquer d'ici quelques jours des photos de la cave ou du grenier !

"Tu parles, tu parles, mais tu n'as toujours pas mis le montage."
"Oh, hé, ça va, hein..."

Chambre d'Ilona,

dominante bleue (ça change du orange !! Cela dit, la moquette est rouge vif, c'est assez surprenant au début) :

bureau * rideaux * bouquet de Noël fait à l'école

bed * pot à crayons (rangé pour la photo) * chapeau de paille et photos de famille

porte manteau qui porte des sacs * lampe de chevet * window-color

Chambre de Zoé :

cadre photos * housse de couette * xylophone gribouillé

famille de doudous * bracelets de princesse * livres rangés par la propriétaire du lieu

photos au mur * coin bureau * l'idole des (plus) jeunes


mercredi 20 février 2008

Bedroom

Double défi pour cette dernière série :
- et d'une, prendre neuf photos différentes de ma "chambre" (qui est aussi mon bureau, qui est aussi une partie de mon salon...),
- et de deux, ne pas prendre le mur, orange foncé, que je ne supporte plus en photo.

bougie * boutons de mini-chaîne * bazar de chaussures (le paradis des filles, l'enfer des voisins)
nuisette * reflet de lampe dans la glace * muzik
premier cadeau de fête des mères * radio réveil (que je suis tout le temps levée avant qu'il n'ait sonné) * lampe aux couleurs changeantes, bleue pour la photo

mardi 19 février 2008

P'tit bobo... et gros bisou


Room # 4

Suite de la série Room lancée par Aby : "chambre et bureau".

Pas évident de faire deux séries dédiées, l'une à la chambre, l'autre au bureau : le lit, le bureau et la bibliothèque sont entassés sur huit mètres carrés, il faut beaucoup d'imagination pour en extraire dix-huit photos ! En plus, je m'aperçois que tout est orange ici, et que ça fait des photos qui attaquent les yeux, quand je les compare aux blancs doux et soyeux des autres participantes...
Ce matin, ce sera le bureau... Je m'occuperai de la chambre un peu plus tard.




dimanche 17 février 2008

Ma quête du Graal

Dénicher un logement s'avère aussi compliqué que trouver le prince charmant. Les hommes et les appartements ont d'ailleurs ceci de commun : il en existe par milliers, ceux qui me plaisent ne sont pas libres et ceux qui restent ne correspondent pas à mes critères… Ceci dit, ma quête du logement idéal est plus active que l'autre. Car s'il existe une différence entre les deux, c'est qu'autant je peux concevoir de finir mes vieux jours sans escorte masculine, autant je ne souhaite pas le faire à ciel ouvert. Il me faut donc un toit.

Ma première visite fut celle du seul appartement digne d'intérêt : sur le papier, on y trouve trois chambres, une cuisine, un salon, une salle d'eau. Bref, le strict minimum vital dans un espace total viable. Un papier qui ne révélait cependant pas l'organisation de l'espace...

Une cuisine, certes, mais une cuisine en triangle, disposée de telle sorte qu'à peine la porte d'entrée franchie, je pouvais me mettre aux fourneaux. Pratique. Encore que, je ne voyais pas trop où poser mes fourneaux. Sauf s'ils s'étaient limités au couple congélateur/micro-onde.

Dans la continuité de la cuisine, le salon : une petite pièce conviviale, même si j'ai tout de suite pensé qu'il me faudrait revendre la moitié de mon canapé et la totalité de mon vaisselier pour pouvoir m'y installer. Au fond, une chambre, plutôt grande proportionnellement au salon.

Ma curiosité m'attire vers une porte donnant sur le salon, face à l'escalier. L'agent immobilier, suivant mon regard, me présente alors la salle d'eau. Original, la salle d'eau dans le salon ; mais pourquoi pas. Trois mètres carrés de salle d'eau : à gauche, le bac de douche, au milieu face à la porte, le lavabo, à droite, les toilettes. Une fois encore, une sorte de pragmatisme s'empare de mon esprit, et je constate deux choses : la première, c'est qu'il me faudra éviter de prendre trop de poids pour continuer d'aller me laver, la deuxième, c'est que même sous cette condition, il sera nécessaire de se déshabiller dans le salon pour se rendre à la douche.

Les escaliers sont charmants. Ils débouchent sur un pallier, renommé pour l'occasion "bureau", dans un recoin duquel on trouve, ô surprise, un meuble vasque. Donc, on se brosse les dents à l'étage, on se déshabille dans le salon et on prend sa douche dans le placard…
Le "bureau" dessert les deux autres chambres : à gauche, de quoi poser un lit, à droite, de quoi faire une salle de bal. Une répartition qui me laisse perplexe. D'autant qu'avec les sous-pentes, pas question de mettre une de mes bibliothèques à l'étage.

Je ne vous dirai rien du jardin : trois cents mètres carrés de pente raide auquel on accède par un escalier. Un coin de verdure très inattendu, perdu dans le gris des cours bétonnées et des façades cimentées.

Je comprends mieux le papier : "un appartement plein de charme et d'originalité". Incontestablement.

Cornes de gazelle


mercredi 13 février 2008

Parcours de combattante


Nouveau départ

Je m'apprêtais à passer des vacances pépères. Dans la lignée directe de cette dernière semaine de cours, ensoleillée et allégée (pour cause d'élèves en stage et de voyage scolaire). J'étais psychologiquement prête pour deux semaines de glandouille réparatrice. Des projets de sieste et de balades plein la tête.

Je m'imaginais traquant le modèle à photographier, flânant sur les plages de Bretagne, lavant l'affront malouin, m'attelant à des tâches aussi reluisantes qu'épanouissantes, telles que ménage, repassage ou rangement. Des soirées télé, des mises à jour régulières de mon blog, des visites approfondies des vôtres… bref, un vrai programme de vacances.

C'était sans compter sur le recommandé qui m'est parvenu ce matin. La demande est officielle – et légale, cette fois-ci : j'ai six mois pour quitter mon appartement. Six mois pour trouver un nouveau logis. Six mois pour remettre en cartons ce que nous avons mis trois ans à déballer. Six mois pour me faire à l'idée que chez-moi est ailleurs (mais où ?). Six mois pour expliquer aux filles que chez-nous va (encore) changer.

Ce sera mon quatrième déménagement en six ans. Je devrais me sentir sereine, avec une telle expérience, je peux mener de main de maître l'emballage-déballage et le portage de meubles… même si je m'inquiète pour la santé de ces derniers, qui avaient déjà montré quelques signes de faiblesse à notre arrivée ici. Je m'interroge aussi sur l'utilité de défaire mes cartons cette fois-ci, si c'est pour remettre ça dans deux ans. (C'est pas que je crois en la fatalité, mais je commence quand même à me poser certaines questions…)

Adieu plateaux-télé, promenades sans but, vacances tranquilles… chaque seconde qui passe désormais est axée sur la recherche de notre nouvelle terre d'accueil. Programme monotone mais précis, qui pourra éventuellement se répéter aux vacances d'après, pour aboutir, dans tous les cas, à un déménagement aux vacances d'encore après. C'est ce qui s'appelle "partir en vacances".

mardi 12 février 2008

Besoin d'air


***********

Note du 14 février 2008 : Carte postale envoyée par Anouschka... Merci pour cette lumière !


lundi 11 février 2008

La cuisine

Le grand air, ça creuse, alors une petite pause cuisine pour continuer de suivre la bonne idée des Rooms d'Aby.




Petite note à moi-même : tout vient à point à qui sait attendre. Certains plats doivent se garder au frais (ou au chaud) pour n'être servis qu'au bon moment...

Spring time

samedi 9 février 2008

May I have some water, please?

Je rêvais d'écrire une petite note légère et divertissante, drôle et pétillante (parce que de toute façon, intellectuelle et grave, c'est hors de mes compétences). Mais – ne me demandez pas pourquoi – le cœur n'y est pas. Comble de malchance, je n'ai pas pu prendre ma douche revitalisante du matin, pour la simple (et bonne) raison qu'il n'y avait plus d'eau. Quatre rues privées d'eau aujourd'hui, il fallait bien que j'habite dans l'une d'entre elles.

En réalité, je me suis aperçue de la coupure d'eau hier soir, quand, peu avant minuit et après une soirée glandouille de plus, je suis allée me brosser les dents. La bouche pleine de dentifrice, j'ouvre le robinet, et… rien. Qu'à cela ne tienne, me dis-je, je vais aller chercher la bouteille d'eau dans la cuisine. Ah oui, mais… elle est vide. Soit ! Allons en chercher une pleine dans le placard ! Ah oui, mais… il n'y en a plus.

Là, j'ai ravalé ma colère (et mon dentifrice, par la même occasion) : comment est-il possible d'être aussi flemmarde et de ne jamais remonter le pack d'eau en même temps que les autres courses ? J'enfile une veste et descends à la voiture. A mi-palier, je vérifie qu'il ne me reste pas une bavure blanche au coin des lèvres. Arrivée au premier, le dentifrice m'attaque tellement l'intérieur des joues que je me demande s'il me restera encore des dents quand je serai remontée.

Ce matin, quand les filles m'ont réveillée un peu avant huit heures, je n'avais pas encore eu le temps de me remémorer cet épisode de la veille que… j'ai tiré la chasse d'eau. Aïe aïe aïe. Les divers occupants de l'immeuble ont du me bénir. J'ai bien cru que je faisais exploser toutes les canalisations du bâtiment. Assourdissant. Effrayant. De mauvais augure. Effectivement, l'eau ne nous a été rendue qu'en milieu d'après-midi. Et c'est ainsi que je n'ai pas pris ma douche ce matin.

Prom'nons-nous, dans la boue...

jeudi 7 février 2008

Space Dementia



free music

Nul n'est prophète en son pays...

... ou, de la difficulté à faire entendre raison à sa progéniture.

Le préambule
Dans certaines écoles maternelles, on apprend à vos enfants le nom des lettres sans pour autant les associer à des sons.
On leur demande de photographier des mots et d'être capable de faire de la discrimination graphique : on trouve alors dans les cahiers des exercices où l'on demande à l'enfant d'entourer les mots qui ne sont pas comme le modèle, et si le modèle est GLACE, la liste de "mots" qui suit ressemble à peu près à ça :
GLACE - GLACE - GIACE - GLACE
GLACE - CLACE - GLACE - GLACE
GLACE - GIACE - GLACE - GLACE
etc.

Ainsi, quand vous essayez de jouer à "trouver le plus de mots qui commencent par...", c'est le fiasco assuré.
Ainsi, vos enfants ne comprennent pas vraiment à quoi peuvent bien vous servir toutes ces lettres et, ne pouvant concevoir qu'elles figurent des sons, se trouvent dans l'incapacité de lire PAPA sans votre aide secourable.

L'histoire
La scène se passe le matin, dans la cuisine. Une mère, souffrant de déformation professionnelle aiguë, et sa fille de 4 ans 1/2, scolarisée dans une de ces écoles susmentionnées, s'installent pour prendre leur petit déjeuner.

La mère : Qu'est-ce que tu veux manger ce matin ?
Sa fille : Des céréales.
La mère : Lesquelles ?
Sa fille : Des "Trésor".
Et de sortir le paquet de céréales. L'enfant, engloutissant joyeusement les-dits trésors, regarde d'un air perplexe le paquet : Maman, y a écrit quoi ?
Sa mère : Bah tiens, tu vas essayer de deviner. C'est quoi cette lettre ?
Sa fille : Heuuuu.... un T.
Sa mère (super fière) : Oui, c'est bien. Et ça se prononce comment, le T ?
Sa fille : ... (dans les trois points de suspension, il faut voir le regard interrogateur de ma fille qui se demande si sa mère est vraiment bien réveillée).
La mère : Bon, T, ça se prononce ttttteu.
Sa fille : Oui. (elle n'aime pas contrarier sa maman dès le matin)
La mère : Bon, et la lettre d'après, c'est quoi ?
Sa fille : R
La mère : Super ! Et ça se prononce comment le R ?
...
Et ainsi de suite, jusqu'à avoir fait le tour des six lettres majuscules.

La mère : Bon, alors, qu'est-ce qu'il y a d'écrit sur ton paquet de céréales, hein ?
Sa fille (réfléchit un peu avant de répondre fermement) : Céréales.
Sa mère : Mais nooooooooon ! ttttttteu, rrrrrreu, é, zzzzz, o, rrrrreu. Alors ?
Sa fille : Maman, je peux aller faire caca ?

Dois-je comprendre que je te fais ch***, ma fille ?

dimanche 3 février 2008

Ce qu'il faut retenir du post précédent


Voir la mer... et revenir

Avertissement au lecteur : je ne sors pas souvent de chez moi. Alors forcément, quand ça m'arrive, ça tourne vite à la grande aventure.

Poussée dehors par les rayons du soleil et un relent de frustration pour n'avoir pas profité du beau temps lundi matin, et toute pétrie de l'enthousiasme des débutants qui n'ont pas encore essuyé assez de plâtres, je me suis mise en route pour St Malo, armée de mes seuls courage et appareil photo.

Mes souvenirs de St Malo remontaient à cet été, où j'avais eu l'occasion de déambuler dans les rues de la ville corsaire escortée d'un guide averti… et motard. Détail d'importance. Car s'il est aisé de stationner une moto aux pieds de la vieille ville, il n'en va pas exactement de même de ma voiture.

Je fais donc le tour d'un premier parking – pas de place. J'en fais une deuxième fois le tour (j'ai raté la sortie, en fait), toujours rien. De toute façon, avec trois voitures devant moi en quête d'un espace libre, il y avait fort à parier que je repartirais bredouille.

Nouveau parking, nouvelle tentative. Nouvel échec. Résolument, une Ducati, même rouge, est plus facile à garer que mon œuf vert.

Et c'est ainsi que, de parking en parking… j'ai quitté St Malo. Mon esprit aventurier à peine ébranlé me souffle alors de poursuivre en direction de Cancale… par la côte. Là encore, doux souvenirs de cette petite route viroleuse parcourue cheveux au vent (coincés dans le casque quand même), jusqu'à ce qu'un petit doute commence à s'immiscer dans mon esprit, lorsqu'après plusieurs kilomètres, la mer est toujours absente du paysage. Peut-être que parader fièrement sur la croupe d'une belle Ducati m'avait fait perdre tous mes repères spatio-temporels. Peut-être aussi que nous n'avions pas parcouru cette même distance à 70 km/h.

Tout finit par s'arranger, la mer retrouve sa place et mes inquiétudes s'envolent.

Un crochet par la Pointe du Grouin, même si le sentier des douaniers ne sera pas pour moi cette fois-ci. Pour une raison obscure, je vais claudiquant depuis le matin, un curieux mal de talon m'ayant saisie au réveil et m'empêchant presque de poser le pied gauche par terre.

Direction Cancale (Port-Mer). Curieusement, il y a de la place. Curieusement, ça ne ressemble pas à mes souvenirs (nettement plus anciens ceux-là, mais quand même). Je suis perplexe : aurait-on amputé Cancale de sa baie, de son port, de ses restaurants… sans me prévenir ? Je réalise alors que je ne suis pas au bon endroit, en tout cas pas à l'endroit où je voulais me rendre. Je remonte en voiture.

Arrivée au Cancale de mes souvenirs, je me retrouve à nouveau confrontée à un problème de stationnement. Mon impatience et ma pingrerie me poussent une fois de plus à l'extérieur de la ville (l'unique parking non payant étant à quelques kilomètres de la côte).

Quid des photos, des promenades, du grand air, des fruits de mer ? Pas grand-chose à dire vrai… Fatiguée de mes déambulations infructueuses mais résolue à offrir mon regard à quelque place de renom, je reprends la route en direction de ma dernière tentative touristique : Dinan. Le soleil commence à redescendre dans le ciel et les nuages le voilent depuis un moment déjà. Aux portes de Dinan, je regrette déjà mon obstination. Prise dans les embouteillages, je me laisse porter en direction du centre ville, sans jamais pouvoir quitter mon véhicule. Déçue, rageuse, je décide de quitter les lieux au plus vite (dans la mesure de ce que la densité de circulation peut me permettre). Mon regard est alors attiré par un panneau m'indiquant la direction de St Brieuc. Merci, mais ça ira pour aujourd'hui : j'ai eu ma dose de tourisme, JE VOUDRAIS RENTRER CHEZ MOI !!!!

Mon instinct urbain me fait espérer la présence d'un rond-point, qui tarde à se présenter, mais me remet finalement dans le bon sens de l'axe. Je suis sauvée ! Faites-moi penser à une chose : ne plus jamais repartir faire du tourisme toute seule…

samedi 2 février 2008